L'affaire Zemmour

Eric Zemmour, journaliste du Figaro, RTL, I-Télé et France 2 est accusé d'avoir déclaré, en mars dernier sur des plateaux de télévision,

"Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait" et "Les employeurs ont le droit de refuser des Arabes ou des Noirs"

Le procès du polémiste a eu lieu cette semaine devant des nuées de photographes et de cameramen. La Procureure de la République a demandé une condamnation "de principe au Tribunal correctionnel de Paris.
Le jugement sera rendu le 18 février prochain.
Ce procès inédit est symptomatique du climat délétère qui pèse en France depuis quelques temps.

La Procureure de la République précise que "la discrimination n'est pas un droit mais un délit"... Le délit de penser librement, d'avoir une opinion et de la donner à qui veut l'entendre ?
Et de quelle discrimination parle-t-on ?
Zemmour a-t-il dit que les noirs et les arabes étaient des trafiquants ?

En écrivant que la plupart des affaires de pédophilie concerne les gens d'église, fais-je acte de discrimination ? "Mécréant, sur le bûcher ton destin sera scellé !"

La réquisition à l'encontre du journaliste prouve, s'il en est, qu'il est difficile de débattre de la question raciale en France.
Du moins, quand on évoque le revers de la médaille; car côté pile, on louera volontiers la France "Black Blanc Beur" victorieuse de la Coupe du Monde 1998 de football.

Les associations qui ont cité Eric Zemmour à comparaître ont ainsi saisi l'occasion de faire parler d'elles, usant de ce procédé peu reluisant pour asseoir leur légitimité voire leur utilité.
À force de vouloir imposer leurs dogmes, les dictateurs de la Pensée unique de l'antiracisme enterrent le débat républicain et jouent indirectement le jeu de la frange raciste. Une façon bien maladroite de cultiver la différence.

2 commentaires:

  1. Assez d'accord, même si la phrase "les employeurs ont le droit de refuser des noirs ou des arabes" n'a pas à être prononcée avec de tels risques d'interprétation (ouf, c'est bon alors, je peux refuser des noirs ou des arabes ... parce qu'ils sont noirs ou arabes).

    Il est évident qu'il voulait dire que chaque employeur choisit ses têtes comme il l'entend.

    Ce procès est ridicule et met en lumière les limites de nos sociétés égalitaristes, mais qui luttent pour la culture de la différence (paradoxe).

    Quand on considérera un noir comme un "blanc" (un français, en france)... mais avec la peau noire, au même titre que la couleur de cheveux ou des yeux, il n'y aura ni discrimination de couleur, ni associations pour censurer les mots.

    RépondreSupprimer
  2. Oui tout à fait.
    N'oublions pas aussi que ces phrases sont sorties de leur contexte.
    Pour la phrase que tu cites, il est évident qu'un employeur choisit qui il veut et on ne lui demande pas de faire un rapport détaillé pour chaque candidat refusé, quelle que soit sa couleur de peau.

    Enfin, on établit une discrimination dès lors qu'on appelle un noir "un noir", un blanc "un blanc", un gay "un gay". Il est peut être temps de briser ces barrières.

    En tout cas, merci pour ton commentaire !

    RépondreSupprimer